Humeur ciné
Tout d'abord, si en matière de cinéma, tu n'aimes pas le mélange des genres, passe ton chemin et oublie ce film. Si
par ailleurs tu es incommodé par la vue du sang, l'humour noir, même chose.
Bienvenue au cottage est un film de facture tout à fait convenable. Je dirais même que sur le sujet qu'il
traite, avec l'angle particulièrement casse-gueule du mélange de genre qu'il adopte (comédie/épouvante), le résultat est plutôt brillant.
Pitch dans ta poche en une ligne : 2 malfrats également frangins se réfugient dans un coin paumé de la lande
anglosaxone avec dans le coffre un otage, la fille d'un caïd local, pour se retrouver, confrontés aux « locaux », passant de déboires en drames et du sordide fait divers au cauchemar
ignoble.
Que dire ?
Le rythme est bon, soutenu. Les acteurs sont d'une rare justesse, mention
spéciale à Andy Serkis dont on aurait pu craindre un cabotinage auquel il nous avait habitué, notamment dans King Kong. La relation entre les 2 frangins sonne juste. À ce sujet, le doublage n'est
pas trop dégueulasse (oui, vu au ciné pas le choix de la langue...).
Plusieurs effets comiques sont efficaces et remplissent leur objectif dans la
première moitié du film, ce qui n'est qu'une demi surprise de la part de nos amis de la perfide Albion qui, quand il décident de faire de l'humour, en ont une maîtrise certaine - à mon goût du
moins.
La deuxième partie du film propose une bascule
phénoménale dans un autre univers, un autre genre, et c‘est un sérieuse claque.
C'est, je ne vous le cache pas, la partie qui ne sera digeste pour tous. Comme le dit l'expression
classique, c'est du sans concession... Certains clichés du film de genre sont maniés sans sombrer dans la caricature (comme Scream), et quand il s'agit de montrer la violence à l'écran, c'est du
brutal, du qui-tache.
Note :
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