Saint Valentin... ou pas...
Je ne fais rien à la St Valentin.
Ma femme a fait le deuil de tout espoir secret pouvant concerner de la joaillerie ou du bouquet de fleurs coupées à cette date, car son mec est un con qui, par principe, ne fait pas quand on lui dit de faire.
Qui plus est, j’avoue prendre un plaisir malsain à répondre « rien » à toute personne m’interrogeant sur la nature précise et le conditionnement des festivités que j’eusse supposément programmé pour dignement célébrer notre amour… rien… zob… nenni…
Je ne me reconnais pas dans cette manifestation délirante d’affection déclenchée à date fixe, où les restaurateurs ne font plus que des tables de 2 en soirée, alors qu’un glumeux gominé sentant l’après-rasage oscille entre les couples venant de commander, une brassée de roses à bras le corps, attendant fébrilement qu’un testostéroneux le hèle pour gâter de ladite plante l’être planté juste en face.
D’ailleurs je n’offre jamais de roses à ma femme par principe (encore), car ça pique ; encore un coup à choper le tétanos ou je ne sais quoi.
Je suis persuadé que la St Valentin, c’est encore une invention à Jack Lang.
Attention ; je ne critique pas ceux qui s’astreignent à respecter scrupuleusement ce que cupidon et son calendrier grégorien réclame, z’êtes suffisamment nombreux et grands, vous savez sans doute ce que vous faites.
En retour, j’attends simplement qu’on lâche un peu le cul, et qu’on arrête de me regarder comme une bête curieuse quand je fais mon « coming out » sur le sujet.
Je revendique le droit d’offrir autre chose qu’une rose à ma femme, à toute date autre qu’un 14 février de triste mémoire pour un saint martyr dont tout le monde se fout…
D’ailleurs c’est une belle connerie, vise un peu ce que je dégote sur le net :
Le jour de la Saint Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent. À l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l'année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l'expansion des villages.
Tu parles d’une fête des amoureux… une fête du cul oui !!! Une gigantesque sauterie entre adultes consentants qui jouent à touche-pipi dans les bois ! « Si tu me trouves, tu m’attrapes… ou l’inverse… ».
Bon esprit remarque ; à la réflexion, ça m’aurait sûrement plus plu.
Mais bon, depuis que les boutiquiers diamantaires ou parfumeurs nous expliquent que cela concerne les amoureux, avec en plus le relais annuel et métronomique des médias, ça finit par rentrer.
La méthode est d’ailleurs largement éprouvée ; cela fait des années que cet acide de batterie qu’est le beaujolais se vend comme du pain chaud, car les journalistes s’excitent le micro sur son goulot tous les ans à la même date. Et pourtant, Dieu sait si c’est pas bon cette vinasse – son fils aussi d’ailleurs : z’avez déjà entendu le prêtre dire :
« Il pris le beaujolais et le montra à ses disciple en disant : cette année, il a un petit goût de noisette pas dégueu !!! » ?
Belle connerie.
On s’en tire plutôt pas mal si on y réfléchit, ils auraient pu décréter que la St Valentin serait la fête de la choucroute et du slip kangourou… moins glamour forcément.
En attendant, je continuerai d’offrir un Lys à ma femme, certains dimanches de l’année, de manière irrégulière pour qu’elle ne s’y attende pas… parce que je suis sans doute un gros con insurgé, ça ne m’empêche pas d’être amoureux comme une midinette de la mère de mes gosses (et je t’interdis de t’attendrir, chiffe molle).
Folzebuth
Ma femme a fait le deuil de tout espoir secret pouvant concerner de la joaillerie ou du bouquet de fleurs coupées à cette date, car son mec est un con qui, par principe, ne fait pas quand on lui dit de faire.
Qui plus est, j’avoue prendre un plaisir malsain à répondre « rien » à toute personne m’interrogeant sur la nature précise et le conditionnement des festivités que j’eusse supposément programmé pour dignement célébrer notre amour… rien… zob… nenni…
Je ne me reconnais pas dans cette manifestation délirante d’affection déclenchée à date fixe, où les restaurateurs ne font plus que des tables de 2 en soirée, alors qu’un glumeux gominé sentant l’après-rasage oscille entre les couples venant de commander, une brassée de roses à bras le corps, attendant fébrilement qu’un testostéroneux le hèle pour gâter de ladite plante l’être planté juste en face.
D’ailleurs je n’offre jamais de roses à ma femme par principe (encore), car ça pique ; encore un coup à choper le tétanos ou je ne sais quoi.
Je suis persuadé que la St Valentin, c’est encore une invention à Jack Lang.
Attention ; je ne critique pas ceux qui s’astreignent à respecter scrupuleusement ce que cupidon et son calendrier grégorien réclame, z’êtes suffisamment nombreux et grands, vous savez sans doute ce que vous faites.
En retour, j’attends simplement qu’on lâche un peu le cul, et qu’on arrête de me regarder comme une bête curieuse quand je fais mon « coming out » sur le sujet.
Je revendique le droit d’offrir autre chose qu’une rose à ma femme, à toute date autre qu’un 14 février de triste mémoire pour un saint martyr dont tout le monde se fout…
D’ailleurs c’est une belle connerie, vise un peu ce que je dégote sur le net :
Le jour de la Saint Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent. À l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l'année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l'expansion des villages.
Tu parles d’une fête des amoureux… une fête du cul oui !!! Une gigantesque sauterie entre adultes consentants qui jouent à touche-pipi dans les bois ! « Si tu me trouves, tu m’attrapes… ou l’inverse… ».
Bon esprit remarque ; à la réflexion, ça m’aurait sûrement plus plu.
Mais bon, depuis que les boutiquiers diamantaires ou parfumeurs nous expliquent que cela concerne les amoureux, avec en plus le relais annuel et métronomique des médias, ça finit par rentrer.
La méthode est d’ailleurs largement éprouvée ; cela fait des années que cet acide de batterie qu’est le beaujolais se vend comme du pain chaud, car les journalistes s’excitent le micro sur son goulot tous les ans à la même date. Et pourtant, Dieu sait si c’est pas bon cette vinasse – son fils aussi d’ailleurs : z’avez déjà entendu le prêtre dire :
« Il pris le beaujolais et le montra à ses disciple en disant : cette année, il a un petit goût de noisette pas dégueu !!! » ?
Belle connerie.
On s’en tire plutôt pas mal si on y réfléchit, ils auraient pu décréter que la St Valentin serait la fête de la choucroute et du slip kangourou… moins glamour forcément.
En attendant, je continuerai d’offrir un Lys à ma femme, certains dimanches de l’année, de manière irrégulière pour qu’elle ne s’y attende pas… parce que je suis sans doute un gros con insurgé, ça ne m’empêche pas d’être amoureux comme une midinette de la mère de mes gosses (et je t’interdis de t’attendrir, chiffe molle).
Folzebuth