J'en ai pas fini avec Lemoine
Je me demande dans quelle mesure je ne vais pas laisser la chronique « La quiche de la semaine » en place pour le seul et unique usage d’étriller cette bourrique de Lemoine…
Il y a quelques jours, Valérie Pécresse était invitée.
Une question d’Ariel Wizman se voit affublée d’un préambule sur l’illettrisme des gamins scolarisés en école primaire ainsi qu’au collège, et d’attendre de la part de la ministre un avis, une réflexion profonde, une envolée sur le triste état de l’éducation en France de nos jours.
Bien.
Sauf que ladite Ministre « de l’enseignement supérieur et de la recherche » était semble-t-il plus venue, d’une part pour parler du sujet lancé 2 min auparavant par l’animateur Samuel Etienne, à savoir le taux d’échec en licence aujourd’hui, ainsi que le manque de reconnaissance des diplômes universitaires français sur la scène européenne, et accessoirement d’autre part enfoncer le clou de sa réforme des universités…
Bon.
Ce n’était pas manger le pain de Xavier Darcos que de faire un commentaire sur ce léger hors-sujet de Wizman, elle n’en fit rien pour autant et préfèra recentrer le débat sur l’objet de sa présence sur le plateau : elle fit donc la remarque suivante :
« En tant que Ministre de l’enseignement Supérieur, ma tâche consiste principalement à m’occuper des problèmes rencontrés après le BAC. »
Est alors intervenu Lemoine, le plus sérieusement du monde et sur un ton évoquant le machouillage de chewing-gum bouche ouverte, avec la remarque suivante, je cite :
« Et quand vous aurez des bacheliers qui ne savent ni lire ni écrire, ça deviendra votre problème ? ».
Bravo.
Face à l’absurdité entendue d’une telle intervention, l’invitée ne put que répondre un « Soyons sérieux… » visant à mettre un terme à l’ersatz de sujet abordé, et accessoirement mettant fin au temps de parole de la cagole sise en face.
Pour Anne-Elisabeth Lemoine, on peut tout à fait avoir le BAC et ne pas savoir lire…
Notez bien, la cruche en question est la preuve vivante que l’on peut très bien faire de la télévision sans avoir quoi que ce soit d’intéressant à dire, et que l’on peut avoir une carte de journaliste sans savoir chercher de l’information ailleurs que sur internet.
Aujourd’hui, c’était le secrétaire d’Etat chargé des sports, Bernard Laporte.
Lemoine : « Vous êtes nouveau en politique, et aujourd’hui vous travaillez 15 heures par jour enfermé dans un bureau. Ca ne vous manque pas le grand air, parce que vous êtes quelqu’un du terroir (…) »
…après on vient me dire que je m’acharne…
Mais nom de Dieu, ça ne s’invente pas ça ! Reconnaît amis lecteur que dans le registre de la stupidité et de la connerie authentique, ce n’est même plus du haut vol, c’est satellisable !
Embarras total de Laporte qui ne sait quoi répondre et se contente de sourire, car comme sur la plupart des réparties de Lemoine, il n’y a rien à répondre. C’est juste con !
...du terroir. Ca estomaque hein ? (surtout si comme moi tu habites en province).
Tant qu’à y être, elle aurait pu y aller franchement :
« Vous qui n’êtes pas de Paris comme nous les civilisés, comment le bouseux que vous êtes arrive-t-il à gérer la cadence soutenue de notre train de vie. C’est sûr que monter travailler à la capitale, c’est pas pour les feignasses – on a pas de soleil mais on sait ce que c’est que bosser, nous ; pas comme les ruraux avec leur accent cocasse, leurs traditions et leurs 35 heures.
Vin diou, t’arrives à comprendre quand j’te cause mon gô ? Il est rigolo, il a même fait l’effort de mettre une cravate pour venir à la télé.
Mes amies ne vont jamais me croire quand je vais leur raconter que j’ai rencontré quelqu’un du terroir, apprivoisé bien sûr. »
Anne Elisabeth Lemoine, vous êtes stupide.
Arrêtez de faire de la télé…
…vite.
Folzebuth
Il y a quelques jours, Valérie Pécresse était invitée.
Une question d’Ariel Wizman se voit affublée d’un préambule sur l’illettrisme des gamins scolarisés en école primaire ainsi qu’au collège, et d’attendre de la part de la ministre un avis, une réflexion profonde, une envolée sur le triste état de l’éducation en France de nos jours.
Bien.
Sauf que ladite Ministre « de l’enseignement supérieur et de la recherche » était semble-t-il plus venue, d’une part pour parler du sujet lancé 2 min auparavant par l’animateur Samuel Etienne, à savoir le taux d’échec en licence aujourd’hui, ainsi que le manque de reconnaissance des diplômes universitaires français sur la scène européenne, et accessoirement d’autre part enfoncer le clou de sa réforme des universités…
Bon.
Ce n’était pas manger le pain de Xavier Darcos que de faire un commentaire sur ce léger hors-sujet de Wizman, elle n’en fit rien pour autant et préfèra recentrer le débat sur l’objet de sa présence sur le plateau : elle fit donc la remarque suivante :
« En tant que Ministre de l’enseignement Supérieur, ma tâche consiste principalement à m’occuper des problèmes rencontrés après le BAC. »
Est alors intervenu Lemoine, le plus sérieusement du monde et sur un ton évoquant le machouillage de chewing-gum bouche ouverte, avec la remarque suivante, je cite :
« Et quand vous aurez des bacheliers qui ne savent ni lire ni écrire, ça deviendra votre problème ? ».
Bravo.
Face à l’absurdité entendue d’une telle intervention, l’invitée ne put que répondre un « Soyons sérieux… » visant à mettre un terme à l’ersatz de sujet abordé, et accessoirement mettant fin au temps de parole de la cagole sise en face.
Pour Anne-Elisabeth Lemoine, on peut tout à fait avoir le BAC et ne pas savoir lire…
Notez bien, la cruche en question est la preuve vivante que l’on peut très bien faire de la télévision sans avoir quoi que ce soit d’intéressant à dire, et que l’on peut avoir une carte de journaliste sans savoir chercher de l’information ailleurs que sur internet.
Aujourd’hui, c’était le secrétaire d’Etat chargé des sports, Bernard Laporte.
Lemoine : « Vous êtes nouveau en politique, et aujourd’hui vous travaillez 15 heures par jour enfermé dans un bureau. Ca ne vous manque pas le grand air, parce que vous êtes quelqu’un du terroir (…) »
…après on vient me dire que je m’acharne…
Mais nom de Dieu, ça ne s’invente pas ça ! Reconnaît amis lecteur que dans le registre de la stupidité et de la connerie authentique, ce n’est même plus du haut vol, c’est satellisable !
Embarras total de Laporte qui ne sait quoi répondre et se contente de sourire, car comme sur la plupart des réparties de Lemoine, il n’y a rien à répondre. C’est juste con !
...du terroir. Ca estomaque hein ? (surtout si comme moi tu habites en province).
Tant qu’à y être, elle aurait pu y aller franchement :
« Vous qui n’êtes pas de Paris comme nous les civilisés, comment le bouseux que vous êtes arrive-t-il à gérer la cadence soutenue de notre train de vie. C’est sûr que monter travailler à la capitale, c’est pas pour les feignasses – on a pas de soleil mais on sait ce que c’est que bosser, nous ; pas comme les ruraux avec leur accent cocasse, leurs traditions et leurs 35 heures.
Vin diou, t’arrives à comprendre quand j’te cause mon gô ? Il est rigolo, il a même fait l’effort de mettre une cravate pour venir à la télé.
Mes amies ne vont jamais me croire quand je vais leur raconter que j’ai rencontré quelqu’un du terroir, apprivoisé bien sûr. »
Anne Elisabeth Lemoine, vous êtes stupide.
Arrêtez de faire de la télé…
…vite.
Folzebuth