Paparazzazie
Ils commencent à m’agacer un peu… tous…
Les paparazzis sont des photographes qui ont pour domaine de prédilection la vie privée des célébrités. Le mot provient du film La Dolce Vita de Federico Fellini dans lequel le héros, Marcello Mastroianni, est souvent accompagné d'un jeune photographe du nom de Paparazzo.
Et voilà donc nos 2 drilles essayer d’expliquer leur taf et le pourquoi et le comment, avec une audience qui les hue en guise de ponctuation, et s’esclaffe dès que l’autre invité, une star de la variété « victime » des paparazzis s’amuse à les moquer en direct.
Michel Denisot à la chanteuse Zazie
Et l’assistance de 15-35 piges assise sur son cul d’applaudir et de rire à gorge déployée sur les remarques fielleuses de l’artiste au gros capital sympathie accumulé au fil des ans avec du sourire, du franc-parler et de l’impertinence savamment dosée.
« Bouh les vilains paparazzi qui viennent jusque devant chez moi pour faire des photos de moi, tous avec moi, Bouh !!! »
Et qui les achète, les magazines qui payent pour avoir ces photos ? Ben l’audience en question qui fait « Bouh » de concert justement.
Ces torchons merdeux que personnes n’achètent mais qui se vendent très bien, comment croyez-vous qu’ils se les procurent les photos d’une telle à moitié à poil sur un yacht, et untel en bermuda moche au sortir d’un supermarché ?
Ça vit dans des palaces, reçoit des invitations de toutes parts pour être habillé de pied en cap pour telle ou telle cérémonie, fait partie des personnes les mieux payées en France et placées en Suisse (artistes chansons, sportifs de haut niveaux, journalistes etc…), ça nous vend du glamour à longueur de journée, fait payer son droit à l’image des fortunes, sur des T-shirt, en carte postale, en presse hebdo, sur un plateau de TV (vous savez combien prend Céline Dion pour un passage chez Drucker ?), mène une vie faite de privilèges, de notoriété, de passe-droit, champagnes et carrés VIP et j’en passe, et ça vient chialer quand des photos de lui ou d’elle sont faites à la volée ?
C’est l’histoire du beurre et de l’argent du beurre.
D’autant que, foutre du diable, il est en plus reconnu que les magazines de type Public, Voici et compagnie représentent une manne financière supplémentaire vous concernant au regard des sommes qu’ils vous versent à chaque fois que vous les attaquez en justice.
Tu ne veux pas être emmerdé par les photographes longue-distance ? Reste anonyme, personne ira t’emmerder.
Fais un métier commun, tu verras que tu pourras prendre les transports en commun.
Tout est une question de choix dans la vie vois-tu : j’ai personnellement privilégié une vie sereine et provinciale afin de voir grandir mes gosses dans le vert (et l’odeur des vaches du voisin), en faisant un métier d’une banalité renversante et complètement étranger à l’univers du show business. Je peux t’affirmer que je n’ai pas à me soucier de qui va essayer de voler un photo de moi à domicile – et c’est heureux car j’aime à m’y promener tout nu – ni qui va me demander un autographe, ou deux ou quinze, alors que je fais la queue à la boulangerie (non, pas tout nu)… ça s’appelle l’anonymat chérie. Ca va en général de pair avec un niveau de vie modeste (même s’il y a des exceptions). C’est un choix.
J’aurais très bien pu être célèbre, et pas nécessairement en ayant beaucoup de talent dans quoi que ce soit d’ailleurs, la télévision aujourd’hui nous démontre que c’est clairement facultatif – il suffit de voir Steevy « Duloft », Evelyne Thomas ou Julien Courbet pour apprécier le niveau de nullité où l’on se positionne.
D’ailleurs tant qu’on y est, quitte à flinguer les inutiles, j’ai trouvé ceci sur un site de fan :
Vise un peu la carte d’identité…, là il y a du CV ma poule, moi je te le dis. J’ai bien ri.
Pour en revenir à Canal+ et aux traits d’esprits de la Zazie d’hier soir, je conclurai ainsi :
Quand je vois une starlette et son public vilipender le photographe de presse people, j’ai l’impression de voir un pêcheur et un poisson s’accorder à dire que l’enculé dans l’acte de pêche, c’est l’hameçon.